lundi 17 janvier 2011

Test de la Kinect et application future possible pour la lecture dans son bain :)

Petit rappel : la Kinect c'est quoi ?
C'est ça :

Ce boîtier, qui se branche sur la Xbox360, a des caméras qui permettent de détecter notre corps et de retranscrire nos mouvements sur le personnage du jeu. Donc détection de mouvement comme la Wii, mais chose sensationnelle, SANS MANETTE ! Donc pas besoin d'acheter une manette par personne, pas besoin d'acheter X manettes différentes en fonction des jeux, pas besoin de piles ou autre chargeur de manette, on fait des économies !

La première fois que j'ai vu la Kinect fonctionner chez un ami, j'ai laissé les gens tester les différentes activités du jeu "Adventures" inclus dans le pack Kinect. Quand on ne regarde pas l'écran télé mais juste la personne en train de s'agiter dans tous les sens, sauter, lever les bras, etc, c'est franchement drôle ! Bon, faut quand même avoir un peu de place chez soi, et faire attention aux lustres !

Je suis ensuite passer au jeu. La paume de la main, face aux détecteurs de la Kinect, sert de "souris". Quand on veut valider un choix, il suffit de rester la main immobile au bon endroit pendant 2-3 secondes. Les premières secondes de jeu sont très étranges, le personnage reproduit tous les mouvements que je fais. Mais on se prend vite au jeu, et on oublie le ridicule :)

2 exemples de jeu sur cette vidéo :

On trouve aussi un jeu de boxe, du volley, du paintball, du ski,... C'est plus physique que la Wii ! (en témoignent mes courbatures du lendemain...).

Bref, une très belle expérience !

Là, je dérive :

J'ai l'habitude de lire dans mon bain. Mais niveau détente c'est pas ça : faire attention que le livre ne touche pas l'eau, ne pas prendre n'importe quoi à lire car avec la vapeur ça arrange pas le papier..., et ça m'encombre les mains. Et je me suis mise à penser à l'adaptation du concept et de la technologie de la Kinect. Imaginez : vous êtes tranquille dans votre bain, (ou dans votre lit), et vous lisez sur un petit écran fixé au mur (ou sur un autre support). Rien à tenir, et votre "main-souris" sert à tourner les pages. On peut même imaginer des mouvements pour zoomer/dézoomer. Ca serait top !

S'impliquer en équipe - Notes d'atelier Bibcamp11 (Angers)

Pour rappel :

Atelier 2 - Animateur : Olivier Tacheau

Pistes : Préparer les mutations du métier. Accompagner le changement et l’acculturation. Former/Informer/Communiquer. Quels outils ? Quelles réunions (section, échange, groupe de travail) ? Impliquer ses équipes/Impliquer sa hiérarchie. 

Mes notes :

Question de la durabilité : quand on s'implique, c'est à la fois sur du court mais aussi sur du long terme.

Comment embarquer tout le monde, lancer une onde qui fasse bouger les différentes sections ?
En petit groupe ça va, mais quand l'équipe est plus importante, ça coince.
Ex. : persuader un groupe de 8 personnes, dont chacune doit ensuite convaincre 20 personnes.

Le manque de temps souvent évoqué : les agents sont impliqués sur d'autres sujets
=> pb de la charge de travail, pour s'impliquer dans d'autres projets.
Mais cette rhétorique de la surcharge est facile.
Comment trouver du temps pour s'impliquer plus dans le nouveau ?
Si les personnes y trouvent un intérêt, la question du temps d'implication disparaît.
Comment donner de la qualité à ce temps qu'on va impliquer ?

2 vitesses :
  • des personnes s'impliquent sur plusieurs projets en même temps
  • d'autres sont là comme consultants, n'ont rien préparer en amont et attendent que ça se passe.
Comment impliquer les passifs ?

Comment faire coller la réalité aux fantasmes des directeurs ?

Avant la question du « comment on implique », se pose celle du « pourquoi on implique ». Quelle est la motivation ?
Ex. : quand un usager demande un document que la bibliothèque n'a pas, le magasinier n'informe pas la personne de l'existence d'Ubib ou du Sudoc pour trouver ce document.
Vrai projet : le but, l'objectif de l'implication. D'où la nécessité d'expliquer les finalités du projet à tous.

Le vrai problème de l'implication : les agents ne sont pas en accord sur une stratégie globale. Attention à ne pas prendre les gens individuellement !

Accepter de "perdre" du temps pour en gagner après.

Intérêt général intérêt particulier (penser à l'intérêt de la bibliothèque avant le sien...)

Formalisation : pour cause de « transparence ». Il faut savoir ce que les collègues font, ce mouvement d'information doit aller dans les 2 sens : ce qui se passe en réunion de catégorie A, d'élus, doit être connu des catégories C, et inversement.
L'équipe doit être au même niveau d'information, pour éviter les bruits de couloir qui peuvent déformer les propos, etc.
Ex. BU Angers : très peu de formalisation car forte imprégnation, acculturation : mouvement continu qui fait qu'on n'en a plus besoin.

Entretiens individuels : permettent de dresser un état des lieux du service.
Ex. d'1 personne : en fait un résumé anonyme (avec les points forts et les points faibles), et insère dans ces entretiens une partie « boîte à idées » qui peut aider à monter de nouveaux projets, à montrer dans quels domaines l'implication de telle personne serait possible.

Il est nécessaire que l'implication soit collective.
2 outils : le plan de formation et le projet de service.

Plan de formation : outil collectif => logique d'équipe importante (même si dans la réalité...).

2 manières de raisonner :
  • par motivation des gens : pb de la légitimité, à la fois pour les propositions et pour l'action. On peut déléguer la validation d'étape, à condition d'être au point entre hiérarchie administrative et hiérarchie organisationnelle.
  • par catégorie hiérarchique.
Mettre les gens dans un « bain » pour les habituer :
Ex. BU Angers : diffuser les blogs qu'on fait, montrer d'autres blogs,... Les agents vont commencer par les lire, puis les commenter, puis les prendre en main et s'en servir (ex. intranet de la BU).

Intégrer le numérique dans le projet de service !
Facebook, blog, ne sont que des outils : il faut voir l'objectif, le but derrière.
Ce n'est pas « on va sur Facebook », mais bien « on rend service, on offre un service sur Facebook ». (merci Silvère pour ce rappel !)

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Evidemment, en 1h difficile de faire le tour du sujet. Beaucoup de questions posées, de problèmes soulevés, quelques pistes proposées, mais temps insuffisant pour trouver plus de solutions.

Je profite donc de cette occasion pour rouvrir le sujet, en prenant pour exemple la structure où je suis actuellement. Si certains ont des avis sur ce sujet, des exemples concrets, je prends !

Situation : bibliothèque d'une communauté de communes, plutôt campagne, 7 agents + 1 directeur fraîchement nommé (il n'y en avait pas avant).  

De fait, chacun a toujours été "impliqué" dans tous les processus décisionnels. Or un certain nombre de décisions relèvent de la direction. Donc comment faire pour associer à la décision, mais surtout comment expliquer aux agents qu'ils n'ont pas ce pouvoir de décision sur tout ? 

Je m'intéresse aussi à la manière d'impliquer une équipe en tenant compte à la fois de la hiérarchie qui la compose et de la nécessité d'impliquer tous les niveaux... Est-ce que ça marche vraiment ? Si oui, comment ?


lundi 10 janvier 2011

Censure de sites internet au Ministère de la Culture



Un jour je suis allée faire un tour dans le centre de documentation d'une DRAC. Comme il y avait un ordi, j'en ai profité pour faire un tour sur internet. Après avoir vaqué à diverses opérations de geek, j'ai voulu faire une recherche sur les intermittents du spectacle. Recherche Google, clic sur le 1er lien : http://www.intermittent-spectacle.fr.

Et quelle ne fut ma surprise quand je me suis retrouvée sur une page web censurée !



J'ai essayé avec d'autres sites, pour voir... Et Deezer passe aussi à la trappe. J'ai ensuite voulu voir quels types de sites tombaient sous le joug des ciseaux de Dame Anastasie :


Vous noterez que dans la catégorie "Contenu adulte" (interdit !) on retrouve des sites portant sur la "lingerie, les maillots de bains", sur "l'éducation sexuelle" (ah zut on peut pas voir l'expo de la Cité des sciences... mdr).

Donc on ne peut accéder à certains sites "culturels", mais par contre on peut investir en bourse, voir des sites parlant de people, d'immobilier, faire des achats en ligne,...

Comme je ne pouvais pas télécharger et installer un logiciel de capture vidéo sur ce poste (merci la DSI), j'ai préparé mon ptit matériel sur clé usb, et suis revenue à la DRAC pour enregistrer cette absurdité.

Quand la Culture censure la culture...

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