jeudi 6 octobre 2011

bib-o-taf au chômage, déménage

Le nouveau blog est ici : http://geekstardust.blogspot.com

Parlant toujours du monde des bibliothèques et des bibliothécaires, il s'étend sur d'autres horizons : culture, numérique, et geekeries en tout genre.

Satanée tablette et ses défauts


Quelques inconvénients liés à l'utilisation de ma tablette (Asus Eee Transformer), mais sûrement valables pour d'autres également :
  • Pas de sélection d'un ensemble d'icônes : on est obligé de les sélectionner un par un (ex. : les supprimer, les déplacer de bureau). C'est pas grand chose mais ça ferait quand même gagner du temps !
  • Quand la tablette plante, et ne veut pas se rallumer, on se retrouve comme un c... :
    • Comment récupérer les données ???
    • La question des applis en cas de remise à zéro de la tablette : c'est là que je constate l'intérêt de m'être créée un compte et d'avoir téléchargés mes applis sur l'Android market. Il liste les applis que j'ai installé, du coup je retrouve les noms facilement ! Quant à celles que j'ai récupéré sur des markets alternatifs... il faut repartir à la pêche !

L'article sera sujet à des modifications chaque fois que de nouvelles contrariétés se présenteront.

mardi 16 août 2011

Orange + version bêta = Erreur 404

Erreur 404, un ouvrage paru chez Not Found, dont l'ISBN commence par un "2" (c'est pas "978" maintenant ?).

Résumé de l'éditeur (attention on s'accroche !) :
"Désolé, la page que vous avez demandé n'existe pas..."

Page web consultée le 16 août 2011, à 20h : http://www.lecteurs.com/ebook

dimanche 22 mai 2011

Classification Dewey de sites internet sur facebook

A l'instar des "sitothèques" parfois réalisées par des bibliothèques, je suis tombée sur une initiative intéressante de valorisation de sites internet sur facebook, propulsée par nos amis canadiens.

Tout le monde peut contribuer à cette collecte, en proposant ses liens sur le mur du profil "Dep Français" (après avoir fait 1 demande pour être "ami").


Le(s) administrateur(s) du profil s'occupe(nt) ensuite de la validation des propositions, du classement et de l'insertion des liens dans un second profil : Biblio Mmx. Dans la partie "Photos", un album a été créé pour chaque grande classe Dewey (avec 1 cadre jaune), ainsi qu'un album "Section jeunesse" (avec 1 cadre vert).


Dans chaque album (chaque classe), 1 image pour chaque division :


En cliquant sur 1 division, on obtient en commentaires les liens vers les sites internet en rapport :


Pas mal hein ? :-) (même si les choix de couleurs laissent à désirer... pas très fun ni parlant)

Bon je sais, "on n'a pas le temps de faire ça", et bla bla bla. Mais je signale quand même cet exemple intéressant de création de contenu collaboratif.

vendredi 20 mai 2011

Non à la discrimination des mangas en bibliothèque !

Pourquoi cet article ? Parce que j'en ai marre de voir passer des cartons de BD commandées, sans y voir de mangas (ou très rarement).

Merci Doc Sleeve pour l'image CC
Pourtant :
  • le manga, selon Jean-Marie Bouissou (historien, spécialiste du Japon contemporain), a vocation à être un produit global en proposant beaucoup de séries propres à intéresser les clientèles les plus diverses par l'âge, le sexe et les goûts. Pour les différents types, je vous renvoie sur Wikipédia
  • "Les collections des bibliothèques des collectivités publiques doivent être représentatives (...) de l’ensemble des connaissances, des courants d’opinion et des productions éditoriales." (art. 7 de la Charte des bibliothèques, Conseil supérieur des bibliothèques)
 
Le manga est populaire (et on sait que certains bibliothécaires ont du mal avec cette notion de "populaire" : a-t-elle sa place en bibliothèque ? beh oui, cf art. 7).

Le manga est, ne l'oublions pas, une bande-dessinée, et je constate qu'il est emprunté. Certes, moins que les autres BD, mais cela est du à :
  • une mauvaise visibilité : en effet, les BD sont en vue dès qu'on passe le seuil de la porte. Pour les mangas, ils sont dans une pièce à côté, très peu fréquentée. 


En même temps, vu la configuration des lieux, difficile de faire autrement, à moins de revoir entièrement l'occupation de l'espace. Bon je sais, il faut aussi travailler la signalétique. La petite affichette avec une flèche indiquant... "quelque part vers là-bas", n'aide pas beaucoup.
  • un état d'esprit particulier :  
    • on adoooore les BD, et on prend soin d'avoir les séries complètes ;
    • quant aux mangas... on n'en lit pas et on achète juste quelques oneshot et les 3-4 premiers de séries "pour faire découvrir", parce qu'il y a des séries tellement longues !... (et les autres séries BD par 20, 30 tomes ?) 

Problèmes :
  • commencer une série manga sans pouvoir la finir pousse les usagers à la frustration (moi la première) et au non-emprunt, car ils savent qu'on n'achètera pas les suivants... 
  • les pratiques de lecture du personnel qui ne lit pas de mangas (bon d'accord, on a le droit...) et une méconnaissance (voire un désintérêt) pour ce genre.

Solutions :
  • considérer le manga en tant que bande-dessinée comme les autres.
  • essayer d'en lire ne serait-ce qu'un, au moins une fois !
  • comprendre que le manga ce n'est pas oneshot d'un côté et série à 30 volumes ou plus de l'autre, il existe aussi en 2,4,6 volumes, etc.
  • accepter les propositions d'achat de ceux qui en lisent et aiment ça.
    • rôle des BDP pour alimenter les petites bibliothèques en mangas. D'après ce que j'ai pu remarquer dans 2-3 petites structures, les BDP achètent des mangas en série complète, et les prêtent en série complète. Cela permet donc de lire un titre en entier, sans être frustré ! J'utilise d'ailleurs avec joie la bibliothèque de mon bled pour écumer les rayons de mangas :-)
    • se servir d'internet pour nous aider dans les choix. 

    Exemple : Manga-news

    Le site permet de faire une recherche :
         - directement par série complète  (l'argument du nombre de volumes trop important ne tient plus ! :-) )
         - par type et genre (ce qui permet de diversifier les choix pour tous les publics, pour tous les goûts)
         - par notes de la rédaction.

    En mettant le site dans la barre personnalisée de son navigateur, on peut y accéder en un clic et ainsi vérifier la complétude d'une série ! 
     

    Donc voilà, tout ça pour dire que j'aime le manga, et que je n'accepte pas la (non-)place qui peut lui être faite dans certaines bibliothèques. D'autres sont géniales en terme de collection de mangas, il faut quand même le dire (et me manquent !).




    mercredi 13 avril 2011

    Créer des panoramas avec Image Composite Editor

    Juste pour vous parler d'un petit logiciel gratuit dont je me sers beaucoup : Image Composite Editor (de Microsoft), ou ICE "pour les intimes".

    On prend tous des photos, moi la 1ère ! Et souvent quand on veut photographier quelque chose de trop grand pour l'appareil, le plus simple est de la prendre en plusieurs fois, et de laisser ICE s'occuper de l'assemblage. C'est très simple, très rapide, et gratuit.

    La seule chose à laquelle il faut faire attention, c'est d'avoir une partie commune entre plusieurs photos.
    Exemple :
    Photo 1 : partie gauche
    Photo 2 : partie droite

    L'oeil de droite sur le mur est le "point commun".

    Etape suivante : 
    - télécharger le logiciel ICE et l'installer,
    - le démarrer.

    Comment ça marche ?
     - sélectionnez vos photos en passant par File / New, puis validez. Le collage se fait tout seul en quelques secondes ! (alors que d'autres logiciels nécessitent qu'on fasse nous-même les raccords entre les points communs des 2 photos)


    - recadrez un peu si besoin en bougeant les poignées carrés... et admirez !

    Photo générée avec ICE, après recadrage.


    Si le cadrage, la perspective ne vous convient pas, utilisez le petit module Stitch (en bas à gauche).

    Pour choisir le format d'export de l'image, ainsi qu'une dimension personnalisée, servez-vous du module Export :


    Enfin, le bouton Export to desk sauvegardera l'image en jpg par défaut.

    Pour des infos supplémentaires sur l'utilisation, voir sur le site 01net.com.

    lundi 17 janvier 2011

    Test de la Kinect et application future possible pour la lecture dans son bain :)

    Petit rappel : la Kinect c'est quoi ?
    C'est ça :

    Ce boîtier, qui se branche sur la Xbox360, a des caméras qui permettent de détecter notre corps et de retranscrire nos mouvements sur le personnage du jeu. Donc détection de mouvement comme la Wii, mais chose sensationnelle, SANS MANETTE ! Donc pas besoin d'acheter une manette par personne, pas besoin d'acheter X manettes différentes en fonction des jeux, pas besoin de piles ou autre chargeur de manette, on fait des économies !

    La première fois que j'ai vu la Kinect fonctionner chez un ami, j'ai laissé les gens tester les différentes activités du jeu "Adventures" inclus dans le pack Kinect. Quand on ne regarde pas l'écran télé mais juste la personne en train de s'agiter dans tous les sens, sauter, lever les bras, etc, c'est franchement drôle ! Bon, faut quand même avoir un peu de place chez soi, et faire attention aux lustres !

    Je suis ensuite passer au jeu. La paume de la main, face aux détecteurs de la Kinect, sert de "souris". Quand on veut valider un choix, il suffit de rester la main immobile au bon endroit pendant 2-3 secondes. Les premières secondes de jeu sont très étranges, le personnage reproduit tous les mouvements que je fais. Mais on se prend vite au jeu, et on oublie le ridicule :)

    2 exemples de jeu sur cette vidéo :

    On trouve aussi un jeu de boxe, du volley, du paintball, du ski,... C'est plus physique que la Wii ! (en témoignent mes courbatures du lendemain...).

    Bref, une très belle expérience !

    Là, je dérive :

    J'ai l'habitude de lire dans mon bain. Mais niveau détente c'est pas ça : faire attention que le livre ne touche pas l'eau, ne pas prendre n'importe quoi à lire car avec la vapeur ça arrange pas le papier..., et ça m'encombre les mains. Et je me suis mise à penser à l'adaptation du concept et de la technologie de la Kinect. Imaginez : vous êtes tranquille dans votre bain, (ou dans votre lit), et vous lisez sur un petit écran fixé au mur (ou sur un autre support). Rien à tenir, et votre "main-souris" sert à tourner les pages. On peut même imaginer des mouvements pour zoomer/dézoomer. Ca serait top !

    S'impliquer en équipe - Notes d'atelier Bibcamp11 (Angers)

    Pour rappel :

    Atelier 2 - Animateur : Olivier Tacheau

    Pistes : Préparer les mutations du métier. Accompagner le changement et l’acculturation. Former/Informer/Communiquer. Quels outils ? Quelles réunions (section, échange, groupe de travail) ? Impliquer ses équipes/Impliquer sa hiérarchie. 

    Mes notes :

    Question de la durabilité : quand on s'implique, c'est à la fois sur du court mais aussi sur du long terme.

    Comment embarquer tout le monde, lancer une onde qui fasse bouger les différentes sections ?
    En petit groupe ça va, mais quand l'équipe est plus importante, ça coince.
    Ex. : persuader un groupe de 8 personnes, dont chacune doit ensuite convaincre 20 personnes.

    Le manque de temps souvent évoqué : les agents sont impliqués sur d'autres sujets
    => pb de la charge de travail, pour s'impliquer dans d'autres projets.
    Mais cette rhétorique de la surcharge est facile.
    Comment trouver du temps pour s'impliquer plus dans le nouveau ?
    Si les personnes y trouvent un intérêt, la question du temps d'implication disparaît.
    Comment donner de la qualité à ce temps qu'on va impliquer ?

    2 vitesses :
    • des personnes s'impliquent sur plusieurs projets en même temps
    • d'autres sont là comme consultants, n'ont rien préparer en amont et attendent que ça se passe.
    Comment impliquer les passifs ?

    Comment faire coller la réalité aux fantasmes des directeurs ?

    Avant la question du « comment on implique », se pose celle du « pourquoi on implique ». Quelle est la motivation ?
    Ex. : quand un usager demande un document que la bibliothèque n'a pas, le magasinier n'informe pas la personne de l'existence d'Ubib ou du Sudoc pour trouver ce document.
    Vrai projet : le but, l'objectif de l'implication. D'où la nécessité d'expliquer les finalités du projet à tous.

    Le vrai problème de l'implication : les agents ne sont pas en accord sur une stratégie globale. Attention à ne pas prendre les gens individuellement !

    Accepter de "perdre" du temps pour en gagner après.

    Intérêt général intérêt particulier (penser à l'intérêt de la bibliothèque avant le sien...)

    Formalisation : pour cause de « transparence ». Il faut savoir ce que les collègues font, ce mouvement d'information doit aller dans les 2 sens : ce qui se passe en réunion de catégorie A, d'élus, doit être connu des catégories C, et inversement.
    L'équipe doit être au même niveau d'information, pour éviter les bruits de couloir qui peuvent déformer les propos, etc.
    Ex. BU Angers : très peu de formalisation car forte imprégnation, acculturation : mouvement continu qui fait qu'on n'en a plus besoin.

    Entretiens individuels : permettent de dresser un état des lieux du service.
    Ex. d'1 personne : en fait un résumé anonyme (avec les points forts et les points faibles), et insère dans ces entretiens une partie « boîte à idées » qui peut aider à monter de nouveaux projets, à montrer dans quels domaines l'implication de telle personne serait possible.

    Il est nécessaire que l'implication soit collective.
    2 outils : le plan de formation et le projet de service.

    Plan de formation : outil collectif => logique d'équipe importante (même si dans la réalité...).

    2 manières de raisonner :
    • par motivation des gens : pb de la légitimité, à la fois pour les propositions et pour l'action. On peut déléguer la validation d'étape, à condition d'être au point entre hiérarchie administrative et hiérarchie organisationnelle.
    • par catégorie hiérarchique.
    Mettre les gens dans un « bain » pour les habituer :
    Ex. BU Angers : diffuser les blogs qu'on fait, montrer d'autres blogs,... Les agents vont commencer par les lire, puis les commenter, puis les prendre en main et s'en servir (ex. intranet de la BU).

    Intégrer le numérique dans le projet de service !
    Facebook, blog, ne sont que des outils : il faut voir l'objectif, le but derrière.
    Ce n'est pas « on va sur Facebook », mais bien « on rend service, on offre un service sur Facebook ». (merci Silvère pour ce rappel !)

    - - - - - - - - - - - - - -

    Evidemment, en 1h difficile de faire le tour du sujet. Beaucoup de questions posées, de problèmes soulevés, quelques pistes proposées, mais temps insuffisant pour trouver plus de solutions.

    Je profite donc de cette occasion pour rouvrir le sujet, en prenant pour exemple la structure où je suis actuellement. Si certains ont des avis sur ce sujet, des exemples concrets, je prends !

    Situation : bibliothèque d'une communauté de communes, plutôt campagne, 7 agents + 1 directeur fraîchement nommé (il n'y en avait pas avant).  

    De fait, chacun a toujours été "impliqué" dans tous les processus décisionnels. Or un certain nombre de décisions relèvent de la direction. Donc comment faire pour associer à la décision, mais surtout comment expliquer aux agents qu'ils n'ont pas ce pouvoir de décision sur tout ? 

    Je m'intéresse aussi à la manière d'impliquer une équipe en tenant compte à la fois de la hiérarchie qui la compose et de la nécessité d'impliquer tous les niveaux... Est-ce que ça marche vraiment ? Si oui, comment ?


    lundi 10 janvier 2011

    Censure de sites internet au Ministère de la Culture



    Un jour je suis allée faire un tour dans le centre de documentation d'une DRAC. Comme il y avait un ordi, j'en ai profité pour faire un tour sur internet. Après avoir vaqué à diverses opérations de geek, j'ai voulu faire une recherche sur les intermittents du spectacle. Recherche Google, clic sur le 1er lien : http://www.intermittent-spectacle.fr.

    Et quelle ne fut ma surprise quand je me suis retrouvée sur une page web censurée !



    J'ai essayé avec d'autres sites, pour voir... Et Deezer passe aussi à la trappe. J'ai ensuite voulu voir quels types de sites tombaient sous le joug des ciseaux de Dame Anastasie :


    Vous noterez que dans la catégorie "Contenu adulte" (interdit !) on retrouve des sites portant sur la "lingerie, les maillots de bains", sur "l'éducation sexuelle" (ah zut on peut pas voir l'expo de la Cité des sciences... mdr).

    Donc on ne peut accéder à certains sites "culturels", mais par contre on peut investir en bourse, voir des sites parlant de people, d'immobilier, faire des achats en ligne,...

    Comme je ne pouvais pas télécharger et installer un logiciel de capture vidéo sur ce poste (merci la DSI), j'ai préparé mon ptit matériel sur clé usb, et suis revenue à la DRAC pour enregistrer cette absurdité.

    Quand la Culture censure la culture...

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